interdiction des couleurs dans les tattoos...
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Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Le marché noir et l'import/internet ça va y aller. Comme l'achat en Espagne de cigarettes.
Shura- Full Member
- Date d'inscription : 27/05/2012
info dans libé de ce jour
Un arrêté ministériel, suspendu jusqu’au 1er janvier, interdit 59 colorants utilisés dans les encres de tatouage, soupçonnés d’être nocifs, une mesure jugée sans fondement par les professionnels qui demandent sa suppression. «On nous fait le coup du principe de précaution alors qu’on continue à vendre du tabac cancérigène!», s’insurge Tin-Tin, président du Syndicat national des artistes tatoueurs (SNAT).«Si l’arrêté est maintenu, ce sont tous les tatoueurs professionnels qui risquent de devoir fermer boutique au profit de tatoueurs clandestins qui officient à domicile et sans aucune précaution sanitaire et qui s’approvisionnent en pigments en Chine mais ne sont jamais inquiétés», a-t-il prévenu, bien décidé à faire reculer le gouvernement.
Sur le même sujet
Tin-Tin a été reçu mercredi par le député socialiste de l’Isère Olivier Véran à l’Assemblée nationale. «Il nous a entendus et s’est montré d’accord avec nos arguments. Il nous a promis d’interpeller la ministre (de la Santé) et les institutions concernées», a expliqué le célèbre tatoueur parisien.«Il n’y a pas de risque avéré. Aucun lien n’est établi entre le cancer de la peau et le tatouage. C’est en tout cas ce que dit la seule étude qui existe sur le sujet», a-t-il relevé. Si «d’ici une semaine à dix jours», les tatoueurs n’ont pas de réponse, ils envisagent un recours légal, a-t-il ajouté.
Statut spécial
Selon Tin-Tin, les 3 500 à 4 000 tatoueurs professionnels, déclarés dans l’Hexagone, utilisent «des pigments fabriqués à l’étranger (il n’y a pas de fabricant en France, ndlr) mais étiquetés et vendus en France et parfaitement tracés». En outre, «ces pigments qu’on veut nous interdire ici, ne le sont pas dans le reste de l’Europe», a-t-il déploré.
Les produits de tatouage ont un statut spécial et ne rentrent pas dans la catégorie des cosmétiques. Ils sont considérés comme des «procédés invasifs et au long cours avec effraction de la peau et du derme», réglementés par une législation particulière. Supprimer un tatouage est possible mais requiert plusieurs séances de laser.
L’arrêté ministériel, publié à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), interdit 59 colorants sur 153 utilisés dans les produits cosmétiques et notamment dans les encres de tatouage «pour des raisons de sécurité».
«Dans la liste des produits interdits dans les tatouages, il y a des colorants qui sont par ailleurs utilisés dans les produits cosmétiques, mais pour lesquels il existe des restrictions: pas à proximité des yeux, pas de contact avec les muqueuses», a expliqué Cécile Vaugelade, directrice adjointe de la direction des dispositifs médicaux thérapeutiques et des cosmétiques à l’ANSM.Elle a souligné n’avoir «pas de données suffisantes à ce stade pour s’assurer de l’inocuité» des colorants pour encres.
Interrogée sur leur possible caractère cancérigène, Vaugelade a ajouté: «a priori non, elles sont plutôt sensibilisantes ou allergisantes et si des études montraient leur sécurité, on pourrait se reposer la question de l’interdiction.»
Elle a affirmé que même si les colorants incriminés sont interdits, les tatoueurs disposeront encore de «27 colorants de couleur rouge, 13 blanc, 13 orange, 12 jaune, 6 noir, 3 violet et 3 brun», autorisés.
«Faux !» dit Tin-Tin, expliquant que les colorants cités ne sont pas utilisés par les tatoueurs car jugés «trop photosensibles».
Les tatoueurs ont obtenu un délai jusqu’en janvier 2014, selon Tin-Tin, afin que «de nouvelles analyses toxicologiques soient menées sur les pigments incriminés.»
Dans un communiqué publié en janvier 2013, le Syndicat national des dermatologues (Sndv) avait estimé les encres de tatouages «dangereuses pour la peau» car elles contiennent notamment «des métaux toxiques» et des types d’hydrocarbure dont «la plupart sont cancérigènes». Il avait alerté sur les «réactions allergiques» et «les risques liés aux problèmes de peau préexistants».
Selon un sondage, cité par les initiateurs du Mondial du tatouage organisé à Paris au printemps, 10 % des Français sont tatoués aujourd’hui, dont 20 % des 25-35 ans.
AFP
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Tin-Tin a été reçu mercredi par le député socialiste de l’Isère Olivier Véran à l’Assemblée nationale. «Il nous a entendus et s’est montré d’accord avec nos arguments. Il nous a promis d’interpeller la ministre (de la Santé) et les institutions concernées», a expliqué le célèbre tatoueur parisien.«Il n’y a pas de risque avéré. Aucun lien n’est établi entre le cancer de la peau et le tatouage. C’est en tout cas ce que dit la seule étude qui existe sur le sujet», a-t-il relevé. Si «d’ici une semaine à dix jours», les tatoueurs n’ont pas de réponse, ils envisagent un recours légal, a-t-il ajouté.
Statut spécial
Selon Tin-Tin, les 3 500 à 4 000 tatoueurs professionnels, déclarés dans l’Hexagone, utilisent «des pigments fabriqués à l’étranger (il n’y a pas de fabricant en France, ndlr) mais étiquetés et vendus en France et parfaitement tracés». En outre, «ces pigments qu’on veut nous interdire ici, ne le sont pas dans le reste de l’Europe», a-t-il déploré.
Les produits de tatouage ont un statut spécial et ne rentrent pas dans la catégorie des cosmétiques. Ils sont considérés comme des «procédés invasifs et au long cours avec effraction de la peau et du derme», réglementés par une législation particulière. Supprimer un tatouage est possible mais requiert plusieurs séances de laser.
L’arrêté ministériel, publié à la demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), interdit 59 colorants sur 153 utilisés dans les produits cosmétiques et notamment dans les encres de tatouage «pour des raisons de sécurité».
«Dans la liste des produits interdits dans les tatouages, il y a des colorants qui sont par ailleurs utilisés dans les produits cosmétiques, mais pour lesquels il existe des restrictions: pas à proximité des yeux, pas de contact avec les muqueuses», a expliqué Cécile Vaugelade, directrice adjointe de la direction des dispositifs médicaux thérapeutiques et des cosmétiques à l’ANSM.Elle a souligné n’avoir «pas de données suffisantes à ce stade pour s’assurer de l’inocuité» des colorants pour encres.
Interrogée sur leur possible caractère cancérigène, Vaugelade a ajouté: «a priori non, elles sont plutôt sensibilisantes ou allergisantes et si des études montraient leur sécurité, on pourrait se reposer la question de l’interdiction.»
Elle a affirmé que même si les colorants incriminés sont interdits, les tatoueurs disposeront encore de «27 colorants de couleur rouge, 13 blanc, 13 orange, 12 jaune, 6 noir, 3 violet et 3 brun», autorisés.
«Faux !» dit Tin-Tin, expliquant que les colorants cités ne sont pas utilisés par les tatoueurs car jugés «trop photosensibles».
Les tatoueurs ont obtenu un délai jusqu’en janvier 2014, selon Tin-Tin, afin que «de nouvelles analyses toxicologiques soient menées sur les pigments incriminés.»
Dans un communiqué publié en janvier 2013, le Syndicat national des dermatologues (Sndv) avait estimé les encres de tatouages «dangereuses pour la peau» car elles contiennent notamment «des métaux toxiques» et des types d’hydrocarbure dont «la plupart sont cancérigènes». Il avait alerté sur les «réactions allergiques» et «les risques liés aux problèmes de peau préexistants».
Selon un sondage, cité par les initiateurs du Mondial du tatouage organisé à Paris au printemps, 10 % des Français sont tatoués aujourd’hui, dont 20 % des 25-35 ans.
AFP
villand- Full Member
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Date d'inscription : 09/08/2010
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
tien les médias en parler sur la radio local du Mans Sweet fm. Vont vraiment finir par nous fâcher avec leur interdiction facile et leur principe de précaution.
robotriri- Full Member
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Harley-Davidson : Road-Glide S 2015.
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Goozze- Full Member
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Date d'inscription : 20/04/2013
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Ben ils n'ont qu'à interdire les clopes : il est avéré que ça tue, que ça coute cher, tant à l'achat qu'à soigner.....
Merde !!! Suis trop con !!! Ça rapporte un max à l'état-r-gique !!!
Et le gasoil ??? Et les pesticides ? Et les cons ???
Merde !!! Suis trop con !!! Ça rapporte un max à l'état-r-gique !!!
Et le gasoil ??? Et les pesticides ? Et les cons ???
Goozze- Full Member
- Son Age : 53
Ville et C.P : South S&M
Harley-Davidson : FLHRXS
Date d'inscription : 20/04/2013
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
A y est pour moi aussi c'est fait .
J'suis dans la merde parce que j'en est 3 et deux qui on de la couleur (des tattoos )
Cool ça va être des collectors .
J'suis dans la merde parce que j'en est 3 et deux qui on de la couleur (des tattoos )
Cool ça va être des collectors .
cheche63- Full Member
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Harley-Davidson : RK.C 2010 stage II 883 carbu
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Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
La plupart des miens ont de la couleur... ma peau va valoir cher
_________________________________________________________________________________
Samuraï- Modérateur
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Harley-Davidson : FXDC08 - FLTRXS15 - FLSTFB17
Date d'inscription : 09/10/2010
Couleur et tatouages
Antibio dans la viande, OGM dans les céréales, bug dans l'agro alimentaire... On en parle peu
Par contre.
Le tatoueur qui ne déclare pas toutes ses œuvres donc qui n'est pas imposé sur la totalité des revenus, ou l'agriculteur qui roule au colza qui lui non plus ne rapporte rien à l'état ... Ben on sort un truc type
C'EST PAS BON POUR LA PEAU OU LES PISTONS (ni pour les caisses de l'état)
Hop on interdit et on se sent bien
Moi je continue à me tatouer et à payer en liquide NA!
Par contre y'a pas encore de bouilleur au gasoil donc j'attendrais pour le colza
Bonne journée à tous
Par contre.
Le tatoueur qui ne déclare pas toutes ses œuvres donc qui n'est pas imposé sur la totalité des revenus, ou l'agriculteur qui roule au colza qui lui non plus ne rapporte rien à l'état ... Ben on sort un truc type
C'EST PAS BON POUR LA PEAU OU LES PISTONS (ni pour les caisses de l'état)
Hop on interdit et on se sent bien
Moi je continue à me tatouer et à payer en liquide NA!
Par contre y'a pas encore de bouilleur au gasoil donc j'attendrais pour le colza
Bonne journée à tous
Renan- Newbie
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boisdebout- Full Member
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Harley-Davidson : softail heritage 100ème
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Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
bofff!!!!! on achèteras les couleurs sur le net , et ça va relancer le tatoo canapé
remington- Full Member
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Harley-Davidson : a la base 1340 heritage 1995
Date d'inscription : 23/09/2011
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Signé, j'ai un japonais en prévision, va falloir que j'accélère le mouvement!!!!quelle bande de connards:.10:
sani- Full Member
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Harley-Davidson : Road King 2011 à moi
Date d'inscription : 05/03/2009
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
et aprés ont va autoriser 50 cartouches de cigarettes par voiture. Et le principe de précaution ne s'applique pas la.
qu'ils nous laissent nos couleur bordel.
qu'ils nous laissent nos couleur bordel.
robotriri- Full Member
- Son Age : 53
Ville et C.P : Rillette-Land
Harley-Davidson : Road-Glide S 2015.
Date d'inscription : 21/07/2008
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
sani a écrit:Signé, j'ai un japonais en prévision, va falloir que j'accélère le mouvement!!!!quelle bande de connards:.10:
Vite dépêche toi, j'envoie la photo à ton tatoueur!
guycalvados- Full Member
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Harley-Davidson : Road King 2015
Date d'inscription : 14/02/2008
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Ils commencent à nous les briser menu-menu ...
Bluegrass Phil- Full Member
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free-domi- Full Member
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Date d'inscription : 29/03/2013
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
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WebMaster- Administrateur
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Date d'inscription : 11/02/2008
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Y en à vraiment marre de tous ces c... Interdictions, limitations, impôts, taxes, etc. Enfin dimanche vais me prendre un bon bol d'air et un p'tit resto, va me faire du bien:51:
Dom54- Interested
- Son Age : 69
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Date d'inscription : 06/06/2012
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
ben voilà, comme expliqué ci-avant, ça fera un paquet de tatoueurs clandestins (ou du moins de tatouages en couleur mais en black ), ce qui renforcera encore les contrôles de contrib et TVA
donc étant donné que les tatoueurs travaillent souvent seuls et forcément à leur compte, ça fera des situations précaires de plus (et non des chômeurs, parce qu'un indépendant n'a pas droit au chômage, s'il cesse son activité après plus de 10 ans d'indépendance)
allez les tatoueurs, descendez dans la rue et foutez-nous un beau bordel !!!
donc étant donné que les tatoueurs travaillent souvent seuls et forcément à leur compte, ça fera des situations précaires de plus (et non des chômeurs, parce qu'un indépendant n'a pas droit au chômage, s'il cesse son activité après plus de 10 ans d'indépendance)
allez les tatoueurs, descendez dans la rue et foutez-nous un beau bordel !!!
Panther- Full Member
- Son Age : 68
Ville et C.P : namur 5020
Harley-Davidson : softail standard 2001 carbu
Date d'inscription : 20/11/2008
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Font ch...ses co.. j'ai rendez vous le 4 janvier
HELLINGTON- Full Member
- Son Age : 68
Ville et C.P : 62
Harley-Davidson : ELECTRA ULTRA LIMITED 2010
Date d'inscription : 30/11/2009
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
bah c'est pô grave ... il suffira à ceux qui voudront des couleurs de ne pas payer la TVA sur le travailHELLINGTON a écrit:Font ch...ses co.. j'ai rendez vous le 4 janvier
pô eud' facture = pô eud' trace
Panther- Full Member
- Son Age : 68
Ville et C.P : namur 5020
Harley-Davidson : softail standard 2001 carbu
Date d'inscription : 20/11/2008
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Panther a écrit:bah c'est pô grave ... il suffira à ceux qui voudront des couleurs de ne pas payer la TVA sur le travailHELLINGTON a écrit:Font ch...ses co.. j'ai rendez vous le 4 janvier
pô eud' facture = pô eud' trace
c'est quand méme un comble étre obligé de travailler au noir pour mettre de la couleur
free-domi- Full Member
- Son Age : 59
Ville et C.P : Dax
Harley-Davidson : RK , éléctra ultra 01
Date d'inscription : 29/03/2013
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
On a vraiment l'impression que notre gouvernement de balochard, tente à droite et à gauche de taxer tout et n'importe ... Et ils attendent les retombées !! S'il n'y a rien, on taxe, si ça râle, on négocie et on abandonne...
C'est tout de même pitoyable !!!
Ad'tchao
C'est tout de même pitoyable !!!
Ad'tchao
andynarol- Full Member
- Son Age : 53
Ville et C.P : Chez Wouam 44-35-59
Harley-Davidson : V-Rod muscle
Date d'inscription : 26/11/2012
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
c'est long à lire mais pour ceux qui sont concernés et nos dirigeants bien pensants, là vous avez des arguments valables....
Un grand merci au Dr Nicolas KLUGER pour son soutien et sa lettre envoyée de Finlande !
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Madame la Ministre,
C'est à la fois en tant que dermatologue, spécialiste des questions médicales liées à la pratique du tatouage depuis plusieurs années, membre de la Société Française de Dermatologie, de la Société Finlandaise de Dermatologie et de l'Académie Européenne de Dermatologie et de Vénérologie, ancien membre du groupe d'experts sur l'évaluation des risques des produits de tatouage à l'ANSM en 2010, et co-fondateur de l'ESTP (European Society of Tattoo and Pigment research), que je me permets de solliciter votre bienveillance en vous demandant d'intervenir sur une réglementation qui, pourtant fondée sur un principe de précaution, me parait à ce jour prématurée, disproportionnée, et avec vraisemblablement un effet inverse de celui escompté et des conséquences désastreuses sur la pratique du tatouage en France, en termes à la fois sanitaires et économiques.
Je plaide depuis de nombreuses années pour une évolution des connaissances dans ce domaine et pour une collaboration avec les professionnels sur le terrain. En lien permanent avec les tatoueurs et leurs clients, j'ai ainsi pu publier à ce jour une cinquantaine d'articles scientifiques, ainsi que plusieurs articles dans la presse grand public, sur les questions de santé liés au tatouage.
Mon travail avec les professionnels du tatouage, notamment avec le Syndicat National des Artistes Tatoueurs en France, ainsi que dans plusieurs pays d'Europe, m'a démontré que la profession représentait un modèle de responsabilité sanitaire. L'exemple français est en ce sens incomparable : Le SNAT, fondé en 2003 et comptant aujourd'hui plus de 1100 membres professionnels, a non seulement milité pour une standardisation des règles d'hygiène mais a anticipé l'application de la réglementation sanitaire de 2008 en sensibilisant tous ses adhérents au strict respect de ces règles.
La profession doit également composer avec le tatouage clandestin, qui peut être exécuté par n’importe quelle personne s’improvisant tatoueur à son domicile ou se déplaçant chez les clients, et qui exercent avec des produits et matériels hors de tout contrôle, le plus souvent acquis par Internet. Il constitue à mon sens un vrai problème, non suffisamment pris en compte par les autorités.
Dans ce contexte, ma connaissance (à la fois de l'ensemble de littérature médicale et par mon expérience de terrain auprès des tatoueurs en France et en Finlande, mais aussi de clients et de patients tatoués) des risques liés au tatouage, me permet d'affirmer aujourd'hui que :
- Les complications bactériennes et infectieuses en général restent rares. Les cas d’infections graves sont rarissimes, et dans tous les cas surviennent que si le tatouage n’a pas été pratiqué dans des conditions d’hygiène et d’asepsie stricte ou en cas d’absence de soins après tatouage.
- Les allergies aux produits (qui nécessitent d'être mieux connues en lien direct avec les professionnels) restent bénignes dans une grande majorité des cas et rares en regard du nombre de tatouages réalisés chaque jour. Par définition, une « allergie » survient sur un terrain particulier propre à chaque individu. A l’heure actuelle, nous n’avons pas identifié précisément les composés responsables de telles réactions. De plus, nous ne pouvons prédire quelle personne réagira ou non à un composé d’une encre (hormis si cette dernière a déjà fait une réaction dans le passé). Il est donc illusoire d’espérer que la liste de produits interdits à ce jour aura une quelconque incidence sur le nombre de cas à venir. A mon sens, elle ne garantit en rien la sécurité que souhaite les autorités françaises de santé.
- L'association cancer/tatouage est absolument fortuite à ce jour (ce qu'a confirmé l'ANSM récemment dans les médias).
- Les connaissances actuelles en terme de toxicologie sur les encres de tatouage sont basées quasi-exclusivement sur des modèles in vitro et sur des animaux. Elles sont en outre établies sur des modèles toxicologiques qui ne sont en rien celui du tatouage. Or, il n’est pas acceptable scientifiquement recourir à ce type de raccourci : Il est bien connu, en toxicologie, qu’un produit « toxique » dans une condition donnée ne l’est pas forcément dans un autre situation, d’autant que d’autres facteurs entrent en compte. Le tatouage constitue un modèle toxicologique particulier et même unique qui mérite d’être étudié et compris, avec l'établissement de tests toxicologiques appropriés visant à garantir la meilleure sécurité possible. Rien ne garantit ainsi que d’autres substances ne figurant pas dans le présent arrêté, et donc de fait autorisés (puisque non interdits) ne soient pas plus toxiques.
En l'état actuel des connaissances, il est absolument nécessaire de pouvoir travailler avec les tatoueurs et de bien différencier les pratiques professionnelles (qui assurent un haut niveau de sécurité sanitaire) et les pratiques « sauvages » (qui impliquent l'usage de produits et matériaux hors circuit professionnel et constituent possiblement une source de la majeure partie des complications).
La fondation, lors du 1er Congrès européen de recherche sur les tatouages des 13 et 14 novembre derniers à Copenhague, de la Société Européenne de recherche sur les tatouages et les pigments de tatouage (ESTP), soutenue à la fois par des médecins, des épidémiologistes, des toxicologues, des chimistes, mais également des fabricants d'encres et des tatoueurs, constitue une initiative extrêmement encourageante. La volonté des tatoueurs professionnels à travailler dans les meilleures conditions sanitaires avec des produits sûrs n'est plus à prouver.
L'arrêté du 6 mars 2003, pris sur décision de l'ANSM, invoque un principe de précaution mais ne dispose d'aucun fondement scientifique ou de preuve de risque avéré : L'Agence de Sécurité du Médicament exige des tatoueurs qu'ils prouvent l'innocuité des produits utilisés alors qu'on dispose ipso facto d'un certain recul sur cette innocuité, ne serait-ce que par l'absence de constat objectif de pathologie sur un grand nombre de tatoués depuis plusieurs années.
Je regrette d'ailleurs que l'arrêté du 6 mars 2013 n'ait pu faire l'objet d'une réflexion préalable en lien avec les professionnels, comme ils pouvaient le concevoir lorsque l'AFSSAPS a pour la dernière fois sollicité le SNAT, en 2010, en manifestant une réelle volonté de travailler en lien étroit avec les tatoueurs afin d'élaborer une réglementation adaptée, et en admettant alors avoir tout à apprendre sur le tatouage, l'utilisation des produits et le fonctionnement globale du marché. A la suite d'une rencontre formelle dans les locaux de l'AFSSAPS le 4 juin 2010, le SNAT, malgré ses multiples relances, n'a malheureusement eu aucune nouvelle de l'AFSSAPS ou de l'ANSM sur le suivi de ce travail.
De fait, si le point 4° de l'arrêté du 6 mars 2003 est maintenu sans modification et entre en vigueur au 1er janvier 2014, malgré les requêtes argumentées et répétées du SNAT depuis la publication de ce texte, le Ministère de la santé et les administrations locales chargées des contrôles vont devoir faire face à une situation dramatique : Les fournisseurs français, qui assurent aujourd'hui une parfaite traçabilité des produits importés (aucune encre n'étant fabriqué à ce jour en France), validés par ailleurs en Europe, ne pourront vraisemblablement plus maintenir leur commerce après le 1er janvier 2014 puisque plus de 90% de leur catalogue se retrouve de fait invendable.
Quand bien même ils le pourraient, les tatoueurs français, privés de l'essentiel de leur matière première, se trouveront face à un choix critique :
- Soit bannir la majeure partie de leurs couleurs de leurs étagères et effectuer exclusivement des travaux en noir, blanc, vert ou bleu (palette très limitée pour ces deux dernières couleurs) dans une période où les possibilités graphiques et artistiques doivent beaucoup aux évolutions des couleurs ;
- Soit continuer à utiliser leurs couleurs habituelles, autorisées sur l'ensemble du territoire européen à l'exception de la France, et se trouver par conséquent en situation d'illégalité ;
- Soit se déplacer hors de nos frontières pour réaliser des travaux en couleur dans n'importe quel pays de l'Union européenne.
Quel que soit le scénario, le territoire sera inévitablement inondé de produits vendus hors de l'Europe, non traçables et présentant eux un véritable danger sanitaire, sachant que les produits diffusés par Internet hors circuit professionnel contiennent eux des substances nocives en quantités réellement dangereuses. Le retour à la clandestinité, avec les répercussions aisément sue l'on connait déjà, accompagnera fatalement cette interdiction démesurée.
Bien qu'exerçant actuellement en Finlande, je travaille en permanence avec le SNAT, et envisage l'année à venir avec la plus grande inquiétude. Je suis convaincu qu'une démarche de bon sens, prenant acte de tous ces éléments, permettrait d'éviter le pire.
En termes précis, la seule mesure concrète pouvant enrayer selon moi cette crise avant le 1er janvier 2014 est de confirmer, par la publication d'un arrêté modificatif, l'interprétation initiale du SNAT, validée par la DGS le 5 avril 2013, puis rejetée par l'ANSM :
Le point 4° de l'arrêté du 6 mars 2013, renvoyant à l'arrêté du 6 février 2001 fixant la liste des substances qui ne peuvent entrer dans la composition des produits cosmétiques, présente 2 colonnes visant des produits « destinés à être appliqués à proximité des yeux » et ceux « en contact avec les muqueuses » : Des situations qui ne concernent évidemment pas les encres destinées au tatouage artistique.
En clarifiant cette seule spécificité de l'arrêté, le texte ne concernerait plus qu'une part infime des encres couleur actuellement en usage, et permettrait ainsi d'envisager sereinement de faire évoluer la réglementation dans les mois et les années à venir en la fondant sur les données futures que professionnels et experts s'échinent à réunir au niveau européen.
Une décision finalement infime au regard des disproportions que représente le maintien de cette interdiction.
Je reste évidemment disposé à répondre à vos questions ou à celles de l'ANSM, et à accompagner le SNAT autant que nécessaire au sein d'un prochain groupe de travail à la DGS, auquel il semble indispensable que des représentants de l'ANSM participent.
Vous remerciant par avance pour l’intérêt que vous voudrez bien portez à ma lettre,
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l'expression de ma très haute considération.
N. KLUGER
Un grand merci au Dr Nicolas KLUGER pour son soutien et sa lettre envoyée de Finlande !
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Madame la Ministre,
C'est à la fois en tant que dermatologue, spécialiste des questions médicales liées à la pratique du tatouage depuis plusieurs années, membre de la Société Française de Dermatologie, de la Société Finlandaise de Dermatologie et de l'Académie Européenne de Dermatologie et de Vénérologie, ancien membre du groupe d'experts sur l'évaluation des risques des produits de tatouage à l'ANSM en 2010, et co-fondateur de l'ESTP (European Society of Tattoo and Pigment research), que je me permets de solliciter votre bienveillance en vous demandant d'intervenir sur une réglementation qui, pourtant fondée sur un principe de précaution, me parait à ce jour prématurée, disproportionnée, et avec vraisemblablement un effet inverse de celui escompté et des conséquences désastreuses sur la pratique du tatouage en France, en termes à la fois sanitaires et économiques.
Je plaide depuis de nombreuses années pour une évolution des connaissances dans ce domaine et pour une collaboration avec les professionnels sur le terrain. En lien permanent avec les tatoueurs et leurs clients, j'ai ainsi pu publier à ce jour une cinquantaine d'articles scientifiques, ainsi que plusieurs articles dans la presse grand public, sur les questions de santé liés au tatouage.
Mon travail avec les professionnels du tatouage, notamment avec le Syndicat National des Artistes Tatoueurs en France, ainsi que dans plusieurs pays d'Europe, m'a démontré que la profession représentait un modèle de responsabilité sanitaire. L'exemple français est en ce sens incomparable : Le SNAT, fondé en 2003 et comptant aujourd'hui plus de 1100 membres professionnels, a non seulement milité pour une standardisation des règles d'hygiène mais a anticipé l'application de la réglementation sanitaire de 2008 en sensibilisant tous ses adhérents au strict respect de ces règles.
La profession doit également composer avec le tatouage clandestin, qui peut être exécuté par n’importe quelle personne s’improvisant tatoueur à son domicile ou se déplaçant chez les clients, et qui exercent avec des produits et matériels hors de tout contrôle, le plus souvent acquis par Internet. Il constitue à mon sens un vrai problème, non suffisamment pris en compte par les autorités.
Dans ce contexte, ma connaissance (à la fois de l'ensemble de littérature médicale et par mon expérience de terrain auprès des tatoueurs en France et en Finlande, mais aussi de clients et de patients tatoués) des risques liés au tatouage, me permet d'affirmer aujourd'hui que :
- Les complications bactériennes et infectieuses en général restent rares. Les cas d’infections graves sont rarissimes, et dans tous les cas surviennent que si le tatouage n’a pas été pratiqué dans des conditions d’hygiène et d’asepsie stricte ou en cas d’absence de soins après tatouage.
- Les allergies aux produits (qui nécessitent d'être mieux connues en lien direct avec les professionnels) restent bénignes dans une grande majorité des cas et rares en regard du nombre de tatouages réalisés chaque jour. Par définition, une « allergie » survient sur un terrain particulier propre à chaque individu. A l’heure actuelle, nous n’avons pas identifié précisément les composés responsables de telles réactions. De plus, nous ne pouvons prédire quelle personne réagira ou non à un composé d’une encre (hormis si cette dernière a déjà fait une réaction dans le passé). Il est donc illusoire d’espérer que la liste de produits interdits à ce jour aura une quelconque incidence sur le nombre de cas à venir. A mon sens, elle ne garantit en rien la sécurité que souhaite les autorités françaises de santé.
- L'association cancer/tatouage est absolument fortuite à ce jour (ce qu'a confirmé l'ANSM récemment dans les médias).
- Les connaissances actuelles en terme de toxicologie sur les encres de tatouage sont basées quasi-exclusivement sur des modèles in vitro et sur des animaux. Elles sont en outre établies sur des modèles toxicologiques qui ne sont en rien celui du tatouage. Or, il n’est pas acceptable scientifiquement recourir à ce type de raccourci : Il est bien connu, en toxicologie, qu’un produit « toxique » dans une condition donnée ne l’est pas forcément dans un autre situation, d’autant que d’autres facteurs entrent en compte. Le tatouage constitue un modèle toxicologique particulier et même unique qui mérite d’être étudié et compris, avec l'établissement de tests toxicologiques appropriés visant à garantir la meilleure sécurité possible. Rien ne garantit ainsi que d’autres substances ne figurant pas dans le présent arrêté, et donc de fait autorisés (puisque non interdits) ne soient pas plus toxiques.
En l'état actuel des connaissances, il est absolument nécessaire de pouvoir travailler avec les tatoueurs et de bien différencier les pratiques professionnelles (qui assurent un haut niveau de sécurité sanitaire) et les pratiques « sauvages » (qui impliquent l'usage de produits et matériaux hors circuit professionnel et constituent possiblement une source de la majeure partie des complications).
La fondation, lors du 1er Congrès européen de recherche sur les tatouages des 13 et 14 novembre derniers à Copenhague, de la Société Européenne de recherche sur les tatouages et les pigments de tatouage (ESTP), soutenue à la fois par des médecins, des épidémiologistes, des toxicologues, des chimistes, mais également des fabricants d'encres et des tatoueurs, constitue une initiative extrêmement encourageante. La volonté des tatoueurs professionnels à travailler dans les meilleures conditions sanitaires avec des produits sûrs n'est plus à prouver.
L'arrêté du 6 mars 2003, pris sur décision de l'ANSM, invoque un principe de précaution mais ne dispose d'aucun fondement scientifique ou de preuve de risque avéré : L'Agence de Sécurité du Médicament exige des tatoueurs qu'ils prouvent l'innocuité des produits utilisés alors qu'on dispose ipso facto d'un certain recul sur cette innocuité, ne serait-ce que par l'absence de constat objectif de pathologie sur un grand nombre de tatoués depuis plusieurs années.
Je regrette d'ailleurs que l'arrêté du 6 mars 2013 n'ait pu faire l'objet d'une réflexion préalable en lien avec les professionnels, comme ils pouvaient le concevoir lorsque l'AFSSAPS a pour la dernière fois sollicité le SNAT, en 2010, en manifestant une réelle volonté de travailler en lien étroit avec les tatoueurs afin d'élaborer une réglementation adaptée, et en admettant alors avoir tout à apprendre sur le tatouage, l'utilisation des produits et le fonctionnement globale du marché. A la suite d'une rencontre formelle dans les locaux de l'AFSSAPS le 4 juin 2010, le SNAT, malgré ses multiples relances, n'a malheureusement eu aucune nouvelle de l'AFSSAPS ou de l'ANSM sur le suivi de ce travail.
De fait, si le point 4° de l'arrêté du 6 mars 2003 est maintenu sans modification et entre en vigueur au 1er janvier 2014, malgré les requêtes argumentées et répétées du SNAT depuis la publication de ce texte, le Ministère de la santé et les administrations locales chargées des contrôles vont devoir faire face à une situation dramatique : Les fournisseurs français, qui assurent aujourd'hui une parfaite traçabilité des produits importés (aucune encre n'étant fabriqué à ce jour en France), validés par ailleurs en Europe, ne pourront vraisemblablement plus maintenir leur commerce après le 1er janvier 2014 puisque plus de 90% de leur catalogue se retrouve de fait invendable.
Quand bien même ils le pourraient, les tatoueurs français, privés de l'essentiel de leur matière première, se trouveront face à un choix critique :
- Soit bannir la majeure partie de leurs couleurs de leurs étagères et effectuer exclusivement des travaux en noir, blanc, vert ou bleu (palette très limitée pour ces deux dernières couleurs) dans une période où les possibilités graphiques et artistiques doivent beaucoup aux évolutions des couleurs ;
- Soit continuer à utiliser leurs couleurs habituelles, autorisées sur l'ensemble du territoire européen à l'exception de la France, et se trouver par conséquent en situation d'illégalité ;
- Soit se déplacer hors de nos frontières pour réaliser des travaux en couleur dans n'importe quel pays de l'Union européenne.
Quel que soit le scénario, le territoire sera inévitablement inondé de produits vendus hors de l'Europe, non traçables et présentant eux un véritable danger sanitaire, sachant que les produits diffusés par Internet hors circuit professionnel contiennent eux des substances nocives en quantités réellement dangereuses. Le retour à la clandestinité, avec les répercussions aisément sue l'on connait déjà, accompagnera fatalement cette interdiction démesurée.
Bien qu'exerçant actuellement en Finlande, je travaille en permanence avec le SNAT, et envisage l'année à venir avec la plus grande inquiétude. Je suis convaincu qu'une démarche de bon sens, prenant acte de tous ces éléments, permettrait d'éviter le pire.
En termes précis, la seule mesure concrète pouvant enrayer selon moi cette crise avant le 1er janvier 2014 est de confirmer, par la publication d'un arrêté modificatif, l'interprétation initiale du SNAT, validée par la DGS le 5 avril 2013, puis rejetée par l'ANSM :
Le point 4° de l'arrêté du 6 mars 2013, renvoyant à l'arrêté du 6 février 2001 fixant la liste des substances qui ne peuvent entrer dans la composition des produits cosmétiques, présente 2 colonnes visant des produits « destinés à être appliqués à proximité des yeux » et ceux « en contact avec les muqueuses » : Des situations qui ne concernent évidemment pas les encres destinées au tatouage artistique.
En clarifiant cette seule spécificité de l'arrêté, le texte ne concernerait plus qu'une part infime des encres couleur actuellement en usage, et permettrait ainsi d'envisager sereinement de faire évoluer la réglementation dans les mois et les années à venir en la fondant sur les données futures que professionnels et experts s'échinent à réunir au niveau européen.
Une décision finalement infime au regard des disproportions que représente le maintien de cette interdiction.
Je reste évidemment disposé à répondre à vos questions ou à celles de l'ANSM, et à accompagner le SNAT autant que nécessaire au sein d'un prochain groupe de travail à la DGS, auquel il semble indispensable que des représentants de l'ANSM participent.
Vous remerciant par avance pour l’intérêt que vous voudrez bien portez à ma lettre,
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l'expression de ma très haute considération.
N. KLUGER
Marder- Full Member
- Son Age : 64
Ville et C.P : dans le 04
Harley-Davidson : FLH 2003
Date d'inscription : 06/11/2009
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Et bien ma foi, voilà une lettre qui mérite toute l'attention de nos dirigeants.
Il y a matière à réflexion, me semble-t-il ?
Il y a matière à réflexion, me semble-t-il ?
bulle- Full Member
- Son Age : 66
Ville et C.P : Au Nord de la SEINE
Harley-Davidson : Plus de HD depuis 11/2016
Date d'inscription : 26/05/2008
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
même après avoir lu ça, ils (les énarques et élus de tout bords) sont encore capable de venir nous donnez la leçon en maintenant cette interdiction!!!!
l'humanité viens de perdre un sage, mais ils nous restent les cons!!!
comme disait Coluche à propos des énarques : "tu les mets au milieu du désert et dans 5 ans on importe du sable".
pauvre France!!!!!
l'humanité viens de perdre un sage, mais ils nous restent les cons!!!
comme disait Coluche à propos des énarques : "tu les mets au milieu du désert et dans 5 ans on importe du sable".
pauvre France!!!!!
boisdebout- Full Member
- Son Age : 49
Ville et C.P : Morières lès Avignon
Harley-Davidson : softail heritage 100ème
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
C'est signé !
Pour ma part je veux refaire un tatouage avec du rouge sur la cuisse , si je peux pas le faire en France et ben j'irai ailleurs , je les emmerdes tous
À quand l'interdiction du tabac, ah non!! c'est vrai çà leur rapporte du pognon
Pour ma part je veux refaire un tatouage avec du rouge sur la cuisse , si je peux pas le faire en France et ben j'irai ailleurs , je les emmerdes tous
À quand l'interdiction du tabac, ah non!! c'est vrai çà leur rapporte du pognon
DIDIER15- Full Member
- Son Age : 63
Ville et C.P : SAINT ANDELAIN 58150
Harley-Davidson : SUPER GLIDE 2011
Date d'inscription : 08/04/2012
Caracal- Qualified
- Son Age : 36
Ville et C.P : 38700 Corenc
Harley-Davidson : Héritage 1340 & 1584
Date d'inscription : 25/03/2012
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
a vendre deux tattoo collector en couleur même pas en rêve
cheche63- Full Member
- Son Age : 59
Ville et C.P : Milly la Forêt
Harley-Davidson : RK.C 2010 stage II 883 carbu
Date d'inscription : 31/01/2012
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
putain les gars, vous allez nous refaire un vieux classique (Gabin et Defunèce)
LE TATOUE!!! mais faite gaffe, c'est pas Modigliani qui tenait le painceau !!!
LE TATOUE!!! mais faite gaffe, c'est pas Modigliani qui tenait le painceau !!!
boisdebout- Full Member
- Son Age : 49
Ville et C.P : Morières lès Avignon
Harley-Davidson : softail heritage 100ème
Date d'inscription : 10/07/2010
cheche63- Full Member
- Son Age : 59
Ville et C.P : Milly la Forêt
Harley-Davidson : RK.C 2010 stage II 883 carbu
Date d'inscription : 31/01/2012
Re: interdiction des couleurs dans les tattoos...
Un peu tiré par les cheveux mais....
On voudrait donc interdire des colorants dangereux pour la santé ; c'est parfaitement louable de s'en inquieter;
néanmoins : quid du tabac en vente libre ? il est cancérogène avéré mais on peu en acheter autant que l'on veut...
Je proposerai donc que nos ultras compétents d'élus imposent un marquage , comme sur les emballages de tabac : "Tatouer peu tuer "
On pourrai peut-être demander une baisse de la TVA pour ceux qui se ferons tatouer cette phrase !..
..en couleur !
On voudrait donc interdire des colorants dangereux pour la santé ; c'est parfaitement louable de s'en inquieter;
néanmoins : quid du tabac en vente libre ? il est cancérogène avéré mais on peu en acheter autant que l'on veut...
Je proposerai donc que nos ultras compétents d'élus imposent un marquage , comme sur les emballages de tabac : "Tatouer peu tuer "
On pourrai peut-être demander une baisse de la TVA pour ceux qui se ferons tatouer cette phrase !..
..en couleur !
Kerhuon- Full Member
- Son Age : 61
Ville et C.P : 29480 Le Relecq Kerhuon
Harley-Davidson : Fat Bob 2011
Date d'inscription : 09/09/2010
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